Le chapeau papillon, la beauté au naturel selon OGGI

On raconte que le battement d’une aile de papillon à Honolulu suffit à causer un typhon en Californie.

Preuve que ce petit insecte aux couleurs éclatantes tient une place particulière dans l’imaginaire de chacun. Dans la mythologie grecque, il est le symbole de l’immortalité. En Chine, le papillon symbolise l’Amour éternel et la Joie. Au Japon, il est l’emblème de la femme pour son côté gracieux et sa légèreté. Au Vietnam, il est associé à une vie longue et à la beauté.

Chez nous, il est aussi symbole de renaissance, puisque c’est au printemps qu’il s’éveille en même temps que la terre endormie qui reprend ses droits. Les températures s’adoucissent, les arbres bourgeonnent, les animaux réapparaissent, les oiseaux migrateurs sont de retour et les fleurs s’épanouissent.

Un sentiment de renaissance, de renouveau, de régénération souffle sur la Nature.

Et par communion dans notre tête et notre cœur.

En effet, le papillon est le seul insecte que l’on ne chasse pas d’un revers main lors qu’il passe à côté de nous, bien au contraire, il capte notre attention. On le suit du regard, on observe son vol et on se surprend à sourire. L’effet est le même que l’on soit petits ou grands, fille ou garçon !

Le bel insecte qui a inspiré ce chapeau est un Polyommatus icarus couramment, appelé l’azuré commun ou encore l’Argus bleu. Il est assez facile de le voir évoluer d’avril à octobre dans les jardins et les prairies fleuris, et il raffole en particulier des trèfles à trois ou … à quatre feuilles.

Murielle lui rend hommage en confectionnant une coiffe créée exclusivement en matière végétale.
Sur un plateau en feuilles de bananier, Murielle a apposé de fins papillons de soie dont les antennes sont en plume de soie. Cette fibre textile est produite à partir de cocon de ver à soie qui se transforme … en papillon.

Ce chapeau unique et romantique saura séduire par sa beauté naturelle.

« Le bonheur est comme un papillon : il vole sans jamais regarder en arrière. »

 De Robert Lalonde, extrait de « la belle épouvante »